Ses actions culturelles
Par ses actions culturelles Jean Bruneau a marqué sa ville et sa région.
La généalogie d’une famille se mêle souvent intimement à l’histoire d’une ville. Pour Jean Bruneau, savoir que ses yeux se posaient sur un paysage, une rue ou un monument nantais que son grand-père, puis son père avant lui, avaient aussi regardé, l’émouvait et le ravissait. Il pensait que ses enfants, puis ses petits-enfants, à leur tour se trouveraient un jour dans cette même rue ou devant ce même monument…
Il disait fréquement « Quand on apprend quelque chose à un enfant, on lui doit la vérité ! » et c’est vraisemblablement dans cet esprit qu’il s’est tant investi dans la grande histoire de Nantes. Il voulait faire s’intéresser les gens à leur passé, et les inciter à pousser plus aisément, sans timidité, les portes d’une galerie ou d’un musée et qu’ils s’imprègnent des vérités du thème abordé.
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LES ACTIONS CULTURELLES DE JEAN BRUNEAU
Jean Bruneau est d’abord un artiste peintre, mais c’est aussi un très grand amateur d’histoire qui s’est passionné pour Nantes sa ville, toujours à la recherche d’idées créatrices pouvant améliorer la mise en valeur d’un patrimoine architectural, botanique, maritime, militaire ou industriel. Durant toute la seconde moitié du XXème siècle, il s’est efforcé de réunir, expliquer et convaincre les Nantais élus ou décideurs pour que soient mises en œuvres des actions permettant de faire découvrir aux habitants les richesses de leur ville. Il a ainsi laissé son empreinte dans de très nombreuses actions culturelles et artistiques.
MUSEE DES SALORGES
Ancien nom du musée de la Marine du château de Nantes.
La célèbre collection des frères Amieux est détruite en grande partie par les bombardements de 1943, ce qui pouvait être sauvé fût alors stocké au musée Dobrée. En 1955, elle est installée au château des Ducs de Bretagne, elle présente de très nombreux objets et maquettes de marine, si bien que le musée est alors, à tort, plus connu sous le nom de Musée de la Marine que celui de Musée des Salorges.
1963. Jean Bruneau prend la présidence de l’Association des Amis du Musée des Salorges, dans le but de la dynamiser, la faire connaitre et d’augmenter le nombre d’adhérents afin de pouvoir compléter les collections. Il lui dessine un sigle AMS et a l’idée des « CAHIERS DES SALORGES » qui passionneront les Nantais férus de marine.
Sous sa présidence, l’association organise de grandes et belles expositions maritimes au Château des Ducs. Elle accroit de façon considérable les collections, si bien que déjà en 1976, lors de l’ouverture de nouvelles salles au musée du château, elle annonce une liste de plus de 500 dons d’objets divers, de tableaux et de maquettes.
Jean Bruneau poursuit son objectif : faire du musée des Salorges un grand musée digne du passé maritime de sa ville. Il sait déjà que la grande rénovation du musée du château des Ducs de Nantes aura lieu dans les prochaines années, et il enclenche le processus de rétrocession de toutes les collections acquises par l’association. Elles seront définitivement offertes au musée pour son inauguration en 2006.
Il ne verra pas cette finalisation car conscient de ses ennuis de santé il transmet, quelques années avant son décès en 2001, la présidence à son ami Jean-Claude Batard .
Aujourd’hui, si le château de Nantes a une collection aussi riche, c’est en grande partie dû au travail et la persévérance de tous les membres de l’association des Amis du Musée des Salorges que Jean Bruneau a présidée pendant plus de 30 ans.
L’ACADEMIE DE BRETAGNE
Créée en 1949 par Bernard Roy sous le nom d’Académie Régence, elle regroupait des hommes de lettres, de poésie, historiens, journalistes, artistes qui voulaient faire connaitre Nantes et sa région, son passé, sa culture et son art en général à travers des témoignages, des récits et illustrations de qualité. En 1958 c’est vraisemblablement Henri Bouyer qui proposa la candidature de Jean Bruneau, qui fut acceptée par cooptation. Dès 1964 paraissait sur une proposition de Bruneau le premier Cahier de l’Académie. A partir de l’année suivante, chaque cahier contiendra huit dessins de Jean Bruneau, légendés par l’auteur, abordant le thème retenu par l’académie. Ils seront le plus souvent créés spécialement pour l’édition correspondante et quelques fois choisis parmi d’anciennes peintures, ou reprenant des croquis annotés. Ce sont plus de 200 dessins très représentatifs de la vie des hommes et de leurs souvenirs que Jean Bruneau aura présentés, parfois avec humour ou férocité, mais toujours criants de vérité dans les Cahiers de l’Académie. Parmi les membres de l’Académie, certains deviendront des amis plus que des relations. D’autres encore, entretiendront avec lui, puis sa famille des rapports professionnels très cordiaux.
Dessins des cahiers de l’académie de Bretagne et des pays de Loire
CERCLE JEAN DE CRABOSSE
1956. Jean Bruneau crée le « Cercle Jean de Crabosse » dont le but est d’entretenir au cœur des Nantais le culte de la vieille Marine.
Exposition IMAGERIE DE LA MARINE NANTAISE
En juin 1957, une première exposition est présentée à la galerie d’Art Decré. Sous le nom « Imagerie de la Marine nantaise » elle exalte par des œuvres hautes en couleurs le passé prestigieux du port de Nantes. Pour lui donner plus de poids, Bruneau avait placé cette exposition sous le haut patronage de l’Académie Régence (ancien nom de l’Académie de Bretagne et des Pays- de-Loire).
Exposition CAP HORN
1959. Jean Bruneau organise l’exposition « CAP HORN » au château des Ducs pour le Musée des Salorges, présentée par le Cercle Jean de Crabosse et l’association Mer et Voile, il y fait participer le musée de St Malo, le Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes et l’Association Internationale des Cap-Horniers. L’album illustré « Vers le Cap Horn » complétait cette manifestation culturelle.
Exposition BATEAUX D’AUTREFOIS
1960. Il monte l’exposition « BATEAUX D’AUTREFOIS » pour le Musée des Salorges au château des Ducs. Y sont présentés 37 portraits de navires et 9 maquettes. Une assiette « Jean-François de Nantes » dessinée par J. Bruneau est éditée à cette occasion.
MUSEE DE LA PECHE A CONCARNEAU
1960. En tant que Président du Cercle Jean de Crabosse, avec son ami Charles Viaud, il conçoit et réalise l’ambitieux projet du Musée de la Pêche de Concarneau qui sera inauguré en juillet 1961.
Jean BRUNEAU et Charles VIAUD le jour de l’inauguration.
Exposition TRADITION MARITIME DANOISE
1961. Sous l’égide du Cercle Jean de Crabosse, et pour les Amis du Musée des Salorges, il organise au château des Ducs une vaste exposition intitulée « TRADITION MARITIME DANOISE ». Le public y découvre nombre de pièces venues du musée d’Elseneur, peintures, maquettes de bateaux et de phares, documents sur les vikings et les baleiniers. Cette exposition allait s’étendre et devenir pour Nantes la « Quinzaine Danoise ». Jean Bruneau allait à cette occasion, donner la mesure de son talent d’organisateur. Il prévoyait :
Une escale de 7 jours de l’escorteur « WILLEMOËS » avec l’accostage salué par les sonneries du Bagad de Lann Bihoué.
l’escorteur WILLEMOËS quai de l’aiguillon
L’inauguration des expositions par le Prince George de Danemark.
Le prince Géorge de Danemark, Henri Orrion maire de Nantes, Henri Villandre consul du Danemark et Jean Bruneau
L’exposition Andersen au musée des Beaux-Arts, et la conférence sur l’auteur au Palais de la Bourse. Un stand Danemark à la Foire-Exposition de Nantes. La décoration des vitrines des magasins nantais et le Shopping danois. La Journée philatélique avec enveloppe 1er jour. Le concours de dessins et l’après-midi Jeux d’enfants à bord du Willemoës, ainsi que des Régates sur l’Erdre opposant les marins danois aux clubs nantais.
La presse régionale salua chaleureusement cet évènement, les félicitations furent nombreuses, le prince écrivit personnellement une lettre de remerciements à Jean Bruneau ainsi que l’Ambassadeur de Danemark à Paris, le commandant et le 1er lieutenant du Willemoës écrivirent aussi, et envoyèrent un colis-souvenir en fin d’année.
la presse nantaise à l’occasion de la visite du prince Géeorge
le prince George de Danemark
Départ du Willemoës
Exposition PIQUE LA BALEINE
1962. Exposition « PIQUE LA BALEINE » au château des Ducs pour le musée des Salorges avec la participation du Musée National d’Anvers.
Exposition HOMMAGE A LA MARINE NANTAISE
1963. « HOMMAGE A LA MARINE NANTAISE » toujours au Château des Ducs, Jean Bruneau présente au préfet, maire et autres personnalités les différentes maquettes et autres pièces rares de l’exposition. De plus, il a l’idée d’inviter en escale nantaise des bâtiments des marines étrangères, viennent donc s’accoster aux quais nantais le Malgache pour la Marine Nationale, le sous-marin HMS GRAMPUS pour la Marine Anglaise, le OVERDROTEN pour la Marine Hollandaise, le BREYDEL et l’ARTEVELDE pour la Marine Belge. Le Bagad de Lann–Bihoué et une flotille de Bréguet-Alizés complétaient le spectacle.
LES ATTRACTIONS DE NOEL DES GRANDS MAGASINS DECRE
En septembre 1943, voulant assurer le quotidien, ce que la vie d’artiste autorise rarement à ses débuts, Jean Bruneau entre comme décorateur chez Decré. Il y restera 34 ans, pendant lesquels il aura assis et fait grandir la Galerie d’Art Decré par des expositions diverses puis spécialement de peintures. Dans les années 55 et début 60, les attractions qu’il imaginait et réalisait au moment de Noël, voyage en charrette, fusée lunaire, ou voyage au fond de l’océan créaient même des files d’attentes sur les trottoirs et dans les rues aux abords du magasin, tant la foule était grande à vouloir y assister. De même, ses crèches et décors hivernaux avec des automates ravissaient un public toujours avide d’émerveillement nostalgique. Il fait rayonner dans tout l’ouest la notoriété de Decré par les expositions culturelles ajoutées aux « semaines bretonnes ou vendéennes » qu’il organise régulièrement. En 1967, la magistrale exposition « 100 Ans d’Histoire » aura un tel succès, qu’elle sera transférée à Paris.
Exposition CENT ANS D’HISTOIRE
1967. Pour le centenaire des grands magasins Decré.
Cette exposition est remarquable pour l’intérêt qu’elle représente pour le visiteur disait la presse de l’époque. « En plus de 150 panneaux, de la fin du second Empire en passant par la Grande Guerre puis 39/45 et la guerre d’Algérie, de très nombreuses anecdotes illustrées de documents rares. » Les deux promoteurs de cette éblouissante exposition sont : le peintre nantais dont la renommée a dépassé depuis de nombreuses années la Bretagne : Jean Bruneau, et le philatéliste et négociant nantais bien connu Jean Milhes membre de la Chambre Syndicale Française de Philatélie.
Il faut chaudement les féliciter pour les résultats de leurs travaux, car il semble bien que soit la première fois qu’une telle rétrospective aussi diverse, aussi bien présentée est exposée avec tant de bonheur dans un des plus beaux magasin de notre Province Française. L’exposition se tenait du 16 février au 18 mars, s’y ajoutait du 16 au 23 mars au magasin de sports la Hutte « 100 ANS DE SPORTS ».
Jean ROBIC vainqueur du tour de France 1947 à l’exposition 100 ans de sport à Nantes en 1967
Exposition WASA
1970. Exposition organisée par les Amis du Musée des Salorges au Musée des Beaux-Arts. Avec la participation du musée de Stockholm.
Exposition LA MER
1973. Encore une fois, Jean Bruneau réussit à regrouper dans une exposition intitulée « LA MER », la présentation de pièces rares venant des musées de Saint-Malo, du Muséum de Nantes et de la Marine Nationale. Cette exposition se tenait à la galerie d’Art Decré pour le Musée des Salorges.
Exposition ANNE DE BRETAGNE
1977. Exposition « ANNE DE BRETAGNE » au château des Ducs, pour l’Office de Tourisme Syndicat d’Initiative de Nantes (OTSI). C’est sous la direction de Jean Bruneau qu’auront lieu la réalisation de l’exposition pour le demi-millénaire de le naissance d’Anne de Bretagne à Nantes et l’édition d’un ouvrage de 63 pages intitulé « Anne de Bretagne » que l’on pouvait se procurer au château et à l’Office de Tourisme. Il fait apposer une plaque commémorative au château rappelant la naissance de la Duchesse Anne.
L’ANNEE JULES VERNE
1978. Le musée voit le jour grâce à l’investissement passionné de Jean Bruneau et de Luce Courville conservatrice de la bibliothèque municipale voit le jour.
Il est inauguré le 7 avril, Jean Bruneau y a illustré un planisphère que les visiteurs remarquent. Pour l’O.T.S.I. où elles étaient disponibles, il fait imprimer à Epinal des planches qu’il a créées retraçant la vie et l’œuvre du grand romancier, on peut aussi se les procurer au musée.
Pour compléter les actions commémoratives, il illustre « Jules Verne de Nantes » sur des textes d’Henri Bouyer (Editions du Bois des Dons). Pour sa participation à l’ensemble des manifestations de l’année 1978, la municipalité remet à Jean Bruneau la médaille Jules Verne.
livre Jules Verne de Nantes
acques CASSARD :
1979. Le tricentenaire de la naissance du corsaire nantais Jacques Cassard va être célébré dans sa ville natale. L’ O.T.S.I. fait imprimer une image du célèbre marin dessinée par Jean Bruneau, et base l’édition de sa plaquette annuelle sur l’histoire de Cassard et la vie du port de Nantes au XVIII siècle. L’historien nantais Armel de Wismes va demander à Jean Bruneau de participer à son livre «Jacques Cassard» en l’illustrant. Il sortira fin 79 aux éditions du Bois des Dons et déjà la ville songe à un monument Cassard sur l’esplanade qui domine le port.
LE BELEM
1980. Ce beau bateau construit à Nantes en 1896 est racheté par la Caisse d’Epargne en 1979, et amarré sur un quai de Seine à Paris. La capitale française aimerait conserver ce prestigieux atout historique et touristique. Jean Bruneau est interrogé par la municipalité nantaise pour des questions de mise à quai du navire. Il pousse la défense de la cause nantaise jusqu’à dessiner une affiche qui sera placée sur les portes de nombreux magasins de la ville, et que certains automobilistes colleront sur leur pare-brise arrière en petit format. Nantes se mobilise pour rapatrier son bateau.
LAËNNEC
1981. Le 200ème anniversaire de la naissance de René-Théophile LAËNNEC ne devait pas passer inaperçu, et Nantes, par l’intermédiaire de l’Office du Tourisme, fait appel à Jean Bruneau. Avec le professeur Kernéis pour les détails historiques médicaux, il va penser cette intéressante exposition, et réaliser un quatre pages sur les Laënnec, le docteur Ange Guépin et l’histoire des hôpitaux nantais. Il dessine aussi la médaille représentant Guillaume et René-Théophile Laënnec qui sera remise en distinction à l’occasion de réceptions de certaines personnalités.
LE PLANETARIUM
1981. Vers 1978, à l’occasion d’une exposition sur l’astronomie au palais de la Bourse pour l’O.T.S.I., Jean Bruneau fait venir d’Allemagne un mini planétarium. Les courtes séances se passent dans une pièce assombrie comme au plus profond de la nuit, et les étoiles y apparaissent dans leur mouvement chronologique. Bruneau est séduit, et imagine tout de suite l’énorme intérêt pédagogique que cela représente pour les écoliers, lycéens, universitaires et autres adultes. Aux élus nantais, notamment à Eugène Leblanc qu’il connait bien, il fait valoir l’importance d’une telle attraction, et lui suggère le lieu de son implantation sur la butte Sainte-Anne auprès du futur musée Jules Verne. Après beaucoup de difficultés et d’insistance pour convaincre et obtenir cette construction, le planétarium est finalement inauguré à l’emplacement prévu en mai 1981
IMAGERIE de la MARINE NANTAISE
1982. C’est sous ce titre que Jean Bruneau dessinera pour l’O.T.S.I., à la demande de la municipalité nantaise, une série de 4 planches retraçant l’histoire des navires et des grands marins nantais, celle du voyage triangulaire, et celle beaucoup moins connue de Nantes port baleinier. Présentée par Roland Andrieu et Jean-Claude Batard, appuyée d’un texte d’Armel de Wismes, cette plaquette faisant revivre le souvenir de la grandeur de Nantes aux siècles passés eut un vif succès.
PROMENADES NANTAISES
1983. Une brochure originale et très documentée proposant un itinéraire détaillé pour visiter les quartiers du vieux Nantes, puis les parcs et jardins nantais suivis des musées de la ville et différentes promenades dans le vignoble nantais ainsi que celles conseillées le long des berges de l’Erdre. Jean Bruneau y a même ajouté une chronologie nantaise précise, complète sans être lassante, allant de 55 avant J.C jusqu’en 1983 date de l’édition.
IMAGERIE DES TRANSPORTS NANTAIS
1983. Neptune protège les voyageurs ! La devise de Nantes parle d’elle-même, pour voyager, il faut des moyens de transport. Et la ville de Nantes par l’intermédiaire du Syndicat d’Initiative retrace ce qui lui permit de se faire connaitre et de se développer. Sous le nom de « IMAGERIE DES TRANSPORTS NANTAIS » Jean Bruneau consacre une planche au célèbre pont transbordeur, une autre au chemin de fer à Nantes, la troisième évoque le tramway nantais et pour finir, ce sont les débuts des ailes nantaises qui sont illustrées, l’ensemble constitue un document très agréable à découvrir.
ORDRE DES CHEVALIERS BRETVINS
1983. Cette confrérie créée en 1948 a pour but de faire connaitre les vins de la région nantaise. Elle s’adresse alors à Jean Bruneau pour dessiner et peindre une plaquette vantant les valeurs de l’Ordre et les vins nantais tout en restant attachée à Anne de Bretagne dite « la petite Brette » patronne de l’ordre des Chevaliers Bretvins.
NANTES BOUQUET D’OUTRE-MER
1984. Cette année là Nantes veut mettre en valeur son patrimoine botanique. Jean Bruneau, assisté du doyen J.P. Kernéis, membre de l’académie de Marine pour conter les voyages et de Paul Plantiveau directeur du Service des Espaces Verts pour l’historique végétal, va réaliser une magnifique plaquette intitulée « NANTES BOUQUET D’OUTRE-MER » relatant l’arrivée des premières plantes en provenance des Amériques ou de l’extrême Orient. Le quatre planches présente aussi l’histoire du jardin des Apothicaires, celle du Jardin des Plantes ainsi que les illustres Botanistes nantais qui firent le développement et la renommée de notre cité.
ARCHITECTURE NANTAISE
1985. Jean Bruneau va dessiner et colorer « ARCHITECTURE NANTAISE » ce document comporte une chronique de la cathédrale, puis du château des Ducs de Bretagne, la planche 3 sur la riche architecture nantaise du XVIIIème Siècle, est suivie d’une quatrième sur celle du Vieux Nantes. Georges Evano l’architecte en chef de la ville de Nantes et Yves Steff architecte urbaniste du Secteur Sauvegardé nantais complètent par un exposé le travail de textes et dessins de l’auteur.
LES FLORALIES INTERNATIONALES DE NANTES
1986. Dans le but faire rayonner encore plus l’événement, le comité des Floralies demande à Jean Bruneau de créer une double planche en couleurs qui relate l’histoire de cette ambitieuse manifestation. Les textes seront d’Yves Cosson.
NANTES EN SES JARDINS
1987. Le comité des Floralies Internationales de Nantes veut annoncer de façon originale son édition 89, il décide la réalisation d’un quatre planches intitulé « NANTES EN SES JARDINS » une des villes de France les plus vertes, où se sont succédés à la tête du Service des Espaces Verts des hommes qui imaginaient l’avenir végétal de leur ville avec passion et originalité. Et c’est sur la base des textes de Roland Jancel du S.E.V.E, Eugène Masson et André Rousseau des Floralies, que Jean Bruneau va réaliser les planches concernant les Statues du Jardin des Plantes, l’Ile de Versailles, les Coulées Vertes et l’Ile Beaulieu. Cette belle plaquette sera envoyée comme carte de vœux 1988 dans les pays européens désireux d’exposer aux floralies nantaises.
LA BUTTE SAINTE ANNE
Dès les années cinquante, Jean Bruneau a immédiatement senti que la rue de l’Hermitage dominant la Loire serait un site apprécié pour sa vue sur l’ensemble du port, il convainc la ville de créer une petite place et d’y installer une table d’orientation (les habitants du quartier l’appelleront ce lieu « le petit placis »). Il réussit à faire réaliser des espaces plantés et accessibles entre les immeubles de la rue, ainsi que deux jardins arborés aux extrémités, l’un deux abrite maintenant le planétarium.
Ce point de vue sera agrémenté de parterres fleuris, et en 1979 un monument Jacques Cassard pensé, dessiné et sculpté par Jean Bruneau y sera installé. Vers 2005, des statues Jules Verne y seront ajoutées, et en 2006, Jean-Marc AYRAULT maire de Nantes donnera à cette esplanade le nom de Jean Bruneau. Toujours sous l’impulsion de Jean Bruneau, la butte Sainte Anne s’est enrichie en 1978 du Musée Jules Verne et en 1981 du planétarium, dans ces deux cas, il a su éveiller la ville au bien-fondé de ces réalisations.